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  • Photo du rédacteurLa tomate Octavia

La résilience alimentaire = Produire & consommer locale

Le monde s'est arrêté pour 2 mois.

Il s'appelle Covid-19 et il a réussi à nous obliger à prendre conscience de la réalité des choses : nous avons besoin de changer notre fonctionnement, notre mode de production, de consommation, mode de vie.


L'impact nous l'avons ressenti particulièrement en ville, avec seule source de nourriture les petites et grandes surfaces, avec les livraisons perturbées à cause des restrictions imposées, nous obligeant à prendre conscience de notre impuissance, de notre dépendance.


En effet, l’indépendance des villes pour nourrir les citadins tourne autour de 2 jours, allant jusqu'à 5 jours dans le meilleur des cas. Covid-19 nous a montré ce que la peur de manquer peut faire dans les villes. Et encore, nous n'étions pas en manque, nous avions juste plus peur que la vitesse de remplissage des rayons.

Près d'1 fruit ou légume sur 2 consommé en France est importé, tout comme 25% de la viande de porc ou 34% de la volaille. Globalement, la France importe environ 20% de son alimentation. (source : Rapport Sénat, Laurent Duplomb)

Pour le reste des 80%, se pose la question de la localisation de la production, pour assurer la capacité d'approvisionner la chaine de production.

Aujourd’hui, production et consommation ne sont plus territorialisées. En cas de force majeure, le déficit en capacité de subvenir localement à l'un de nos besoins primaires, celui de se nourrir, est flagrant. (sénatrice Françoise Laborde)

Avec un futur incertain pour l'approvisionnement au niveau mondial, dû au réchauffement climatique et ses conséquences, recréer des sources alimentaires territoriales est un besoin qui ne peut plus être mis de côté.

La priorité est de re-territorialiser l’alimentation avec des cultures imposées dans certaines régions (Stéphane Linou, économiste)

On comprend clairement que la résilience alimentaire au niveau de chaque ville est une nécessité ! Mais ce n'est pas tout ; cultiver localement, et encore plus, soi-même, apporte d'autres avantages.


Imaginez une assiette composée à 90% (ou plus) des produits qui viennent du jardin d'à côté. Vous savez exactement où et comment ils ont été produits (vous connaissez à force même les producteurs), vous les donnez à vos enfants avec confiance et vous avez du mal à en jeter, tellement ils sont bons ! En plus, vous pouvez aller les cueillir vous-même, petits et grands.


Et pour pousser l'imagination un peu plus loin, imaginez que vous avez fait pousser une partie des fruits et légumes de votre assiette. Vous les avez vu sortir de terre, vous les avez protégés contre les escargots et les limaces, vous les avez arrosés pendant l'été, vous les avez traités quand ils étaient malades et vous avez attendu patiemment qu'ils mûrissent.

Mmmmm....le plaisir de goûter la première tomate du jardin ! Et la satisfaction d'un travail accompli !

Maintenant vous comprenez mieux l'effort requis pour que cette tomate arrive à délecter vos papilles gustatives ; le temps et le travail que cela demande ; la fragilité face aux intempéries de la nature... Maintenant vous comprenez mieux le coût d'un kilo de tomates chez le petit producteur. Maintenant vous comprenez moins les tomates en hiver. Maintenant vous avez du mal à les gaspiller.


Consommer locale c'est consommer de saison. C'est payer le juste prix. C'est moins de gaspillage. C'est soutenir l'économie locale. C'est un pas vers un monde meilleur. C'est changer nos habitudes. C'est changer soi-même.


Chez Adopte ma tomate nous souhaitons rapprocher les consommateurs des petits producteurs. Notre rôle est premièrement pédagogique, en vous accompagnant dans vos premiers pas au potager. Certes, vous n'allez pas produire la totalité des fruits et légumes nécessaires dans l'année, mais vous allez mieux comprendre leur valeur, leur goût, leur prix.

C'est une belle aventure, qui commence avec une graine. Prenez part à l'aventure !



En France, les pertes et gaspillages alimentaires représentent 10 millions de tonnes de produits par an (source : étude ADEME) dont32 % en phase de production et 14 % en phase de distribution.


Rapprocher la production des consommateurs va forcement changer ces chiffres. Sans compter les tonnes de CO2 qui ne vont pas être émises pour acheminer notre nourriture.


C'est le but que nous nous sommes donnés chez Adopte ma tomate pendant les 2 mois de confinement et de bousculade de nos vies ! À partir de maintenant nous allons créer et faire vivre des potagers en ville, avec les propriétaires et les jardiniers, afin d'apprendre, comprendre, produire des fruits et des légumes et se rapprocher un peu plus vers l'autonomie alimentaire près de chez soi.

Rejoignez-nous dans cette belle aventure !


Concrètement comment ça marche ?


  1. Le propriétaire partage son jardin avec nous

  2. Nous rendons ce jardin visible auprès des tomates du quartier

  3. Une équipe de jardiniers se forme pour cultiver et entretenir ce potager

  4. Nous accompagnons l'équipe et son potager sur l'année, de manière ponctuelle, pour assurer le bon fonctionnement et une belle production

  5. Quand les fruits et les légumes arrivent, les jardiniers et le propriétaire se partagent la récolte


Pour nous, Adopte ma tomate, chaque jardin, chaque équipe, chaque culture nous apprennent un peu plus sur comment améliorer la gestion des équipes et des cultures et nous aident à mieux vous accompagner sur l'année.


Pour vous c'est, au choix :

  • Un coin de nature pour vous évader,

  • L'occasion à apprendre comment produire votre nourriture,

  • Des moments de (re)connexion à la nature et à soi-même,

  • Votre source de tomates pour les salades d'été,

  • Un groupe d’amis


Voila, c'est pas si compliqué !


C'est à vous de jouer !

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